C’est le début du printemps et de la reprise de la végétation ! C’est l’occasion pour nous de vous partager nos pratiques d’aménagements et autres astuces au jardin d’ornement. On vous promet une suite d’articles sur ce sujet aujourd’hui ce sera sur l’aménagement d’un terrain en pente…

Ici les devises sont « on fait avec plutôt que contre » et « rien ne se perd, rien ne se créer, tout se transforme » 

L’aménagement d’un terrain en pente ça fait peur, mais rien n’arrête La Pause En Soi ! Il y à 6 ans maintenant nous découvrions ce grand terrain de 5000 m² composé de prairie et de forêt plus ou moins laissé à l’abandon et faisant face aux majestueuses montagnes Pyrénées.

Terrain nu

C’est alors que commence un long travail de terrassement pour implanter et accéder à notre future maison puis, par la suite, à la construction et aux accès aux cabanes et aux annexes (sauna, abri massages et serre).

Terrassement maison Terrassement cabanes

L’aménagement d’un terrain en pente c’est plus difficile oui mais c’est aussi visuellement plus dynamique. La conception de terrasses, de butes et de chemins créer du relief mais aussi et surtout participe à la gestion des eaux pluviales qui ont plutôt tendances à dévaler et à lessiver le terrain en pente là où les terrasses en retenant l’eau de pluie créer des zones plus humides (c’est le principe des rizières). Cette variabilité d’hygromètrie du sol permet d’implanter une plus grande diversité de fleurs, de plantes, d’arbustes et d’arbres.

Le passage de la pelle mécanique pour le terrassement n’est pas sans incidence sur le terrain. Tout d’abord celle-ci, avec son poids, compacte le sol lors de son passage. Puis, en « décapant » le sol, elle met à mal le système racinaire qui participe, non seulement, par son maillage à retenir le terrain mais aussi par la captation de l’eau puis à son évaporation à gérer l’eau et donc limiter le phénomène de couler de boues. Les zones décapées avec la pelle mécanique sont immédiatement re-plantées d’arbres fruitiers, de plantes diverses et resemées de prairie et de prairies fleuries (cosmos, rose trémière, lin…). En surface, c’est beau, bucolique, mellifère et cela évite de laisser la terre à nue. En sous-sol ça permet de réimplanter un système racinaire utile aux vers de terre, de maintenir les sols et d’absorber les eaux de pluies. Petite astuce, on en profite aussi pour ensemencé de prairies fleuries, les mottes faites par les taupes, la terre est déjà travaillée et ça permet de rajouter des touches de couleur dans le jardin !

Gauras en fleurs Prairie fleurie

Se déplacer sur un terrain en pente devient vite fatiguant, c’est alors que commence la réflexion des cheminements entre les espaces. Le choix d’une nature « sauvage » et naturelle ponctuée de zones « entretenues » et domestiquées, amène à un compromis entre les besoins que nous avons de nous déplacer facilement tout en respectant notre environnement que nous souhaitons le plus naturel et sauvage possible. C’est alors que commence le jeu de la tonte différenciée, avec la tonte de chemins entre les arbres fruitiers, et la mise en place de dalles gravillonnées et d’escaliers en rondins de bois pour permettre l’identification des espaces de circulation. Ces procédés permettent de limiter le travail de tonte d’une part, toute en laissant à chacun son espace vital mais aussi d’éviter de marcher partout et donc le piétinement et le compactage du terrain, et en prime on évite de se salir les chaussures ! Par ailleurs, l’ombre et l’humidité sous les dalles sont un parfait refuge pour les vers de terre. La tonte et l’utilisation de dalles gravillonnées facilitent la création de courbes ce qui permet de sculpter l’espace à sa guise et de laisser libre court à son imagination.

Dalles gravillonnées

Promis un jour on vous fait un topo sur les constructions écologiques et bioclimatiques…

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